La réforme de la facturation électronique en France, prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er septembre 2026, connaît un tournant majeur.
Divalto présentait il y a peu ses résultats. Malgré la crise, nous connaissons une nouvelle année de croissance.
Les raisons de ce succès ? Un virage stratégique amorcé en 2018 pour nous orienter vers plus de SaaS et de métier ; mais pas seulement.
En réaction à cet article du média MagIT, nous vous partageons notre vision du marché ERP. Un an après la crise du COVID-19.
ERP
17 mai 2021 –
7 mn de lecture
Tous les experts s’accordent sur ce constat : le cloud est le futur de l’ERP. Comme l’indique Jérôme VIREY, Directeur Général de Divalto : « Les entreprises pendant la crise se sont largement tournées vers le cloud et les solutions prêtes à l’emploi. Les PME-ETI ont besoin d‘aller vite en étant toujours plus efficaces. ».
Nous avons déjà traité le sujet (en long et en large) mais le cloud – et surtout le SaaS – a des avantages indéniables :
Pourtant, certaines PME-ETI demeurent prudentes. Certainement influencées par une méfiance générale liée aux dernières fuites massives de données ou encore remettant en question l’hégémonie des solutions américaines.
C’est ici que les éditeurs français comme Divalto s’adaptent. Nous proposons à nos utilisateurs des solutions on-premise mais aussi en SaaS, PaaS, …
Ainsi que des modes hybrides (best of breed). C’est-à-dire que certaines fonctionnalités sont accessibles en cloud même sur un ERP sur-site.
Concernant ce que nous appelons le “métier”, nous observons deux tendances.
La première est la spécialisation des ERP généralistes pour des métiers spécifiques.
C’est d’ailleurs ce que nous faisons au sein de notre écosystème. Ces ERP métier répondent à plusieurs attentes de nos clients :
La deuxième tendance est l’ouverture des ERP aux outils métiers.
“Le monde de l’ERP se transforme. On distingue clairement les applications qui sont backoffice (systems of records) des applications qui se situent dans une couche de différenciation voire innovation. La couche “systems of records” correspond à l’ERP traditionnel ; la gestion des stocks, des factures, etc.
Son objectif est d’optimiser les coûts, de produire moins cher ou encore d’augmenter la marge. Ce qui reste vital pour les entreprises mais, étant mature, sa croissance sera plus lente, on va travailler sur l’efficacité opérationnelle et sur l’amélioration continue (bottom line).
Les systèmes de différentiation et innovation, a contrario, désignent toutes les applications et fonctions satellites qui représentent de nouvelles opportunités avec un fort ROI, basée sur les nouvelles technologies (IA/IOT, etc.).
Cette strate va connaître une évolution exponentielle portée par de grands groupes qui sont à la recherche de nouveaux services à proposer à leurs clients ou à de nouvelles cibles (impact fort sur les revenus donc top line). Un des défis du système d’information va être de s’interfacer avec cette strate ; et aussi d’y participer.
Nous le voyons avec notre produit dédié à l’installation et la maintenance. En donnant la possibilité aux fabricants de gérer des services de maintenance sur leurs produits, on crée plus de valeur” nous explique Jean-Louis Bertrand, Directeur Services Intégration chez Divalto.
“Les PME – quant à elles – sont encore aux prémices de cette tendance. Elles sont des besoins plus pragmatiques. Même si elles commencent à ajouter des outils métiers en périphérie de leur SI. La dématérialisation en est un bon exemple.”
“Sur le plan de l’expérience utilisateur on constate depuis plusieurs années que les services et applications pour le grand public ouvrent la voie à l’ERP. En effet elles peuvent plus facilement proposer de nouvelles expériences grâce à leurs périmètres fonctionnels en général moins larges. Les ERP doivent donc capter en continu du grand public les innovations UX les plus pertinentes pour les contextes métiers.
La crise du Covid que nous vivons ne remet pas en question les grandes tendances, mais dans ce contexte certains aspects de l’ERP sont accentués. Tout ce qui gravite autour du collaboratif par exemple semble être remis au cœur des préoccupations. Pour recréer le lien entre collaborateurs à distance, l’ERP a sa carte à jouer.”
Julien Bréhier – UX Manager
Comme nous l’avons déjà dit, les entreprises sont à la recherche de déploiements plus courts. Elles veulent éviter ce que les éditeurs désignent par “l’effet tunnel”. C’est-à-dire qu’elles perçoivent le retour de leur investissement à la fin du déploiement de leur outil de gestion. Cet effet s’explique par la structure de l’ERP qui nécessite que plusieurs modules soient interconnectés pour bénéficier de ses avantages premiers.
“Aujourd’hui, nous pouvons réaliser un déploiement en plusieurs phases. La première est une reprise des données et des fonctionnalités à isopérimètre, la deuxième est une optimisation de ces fonctions et la troisième une optimisation des processus. Ces phases ont pour objectif d’être plus rapidement opérationnel. En parallèle, nous mettons beaucoup d’énergie sur le cloud et les métiers pour alléger les déploiements” ajoute Jean-Louis Bertrand.
L’IA est l’une des technologies qui impactera le plus l’informatique de gestion.
“On va retrouver de l’IA à plusieurs niveaux. Aussi bien sur de la bottom line avec – par exemple – des optimisations de planification avancée de réapprovisionnement et de production ; comme nous pouvons déjà le proposer via des partenariats. Mais aussi sur des fonctions de top line qui étaient encore il y a quelques années du domaine de la science-fiction.”
La réforme de la facturation électronique en France, prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er septembre 2026, connaît un tournant majeur.
La chronique « À l’écoute des entreprises » vous connaissez ? Divalto y a participé ! La voix de Divalto a résonné pendant un mois à travers des interviews du Directeur Général et de la Directrice Marketing et Communication.