La réforme de la facturation électronique en France, prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er septembre 2026, connaît un tournant majeur.
La big data est un concept popularisé depuis le début des années 2010.
Son analyse a été particulièrement étudiée lors de la campagne électorale de Barack Obama en 2012. Le but était alors de cibler les potentiels nouveaux électeurs.
Société
07 septembre 2017 –
4 mn de lecture
Notion floue, il est difficile de définir précisément ce qu’est la big data. Littéralement, il s’agit de “mégadonnées” ou d’un “volume massif de données”. Ces dernières nécessitent des outils d’analyse adaptés.
La big data se définit par 3 critères, les “3 V” :
Les données proviennent à la fois de sources externes et internes à l’entreprise. Elles sont issues de terminaux variés comme les ordinateurs portables, les tablettes ou les smartphones. Avec le développement des objets connectés, de plus en plus d’informations en sont issues, par exemple concernant la géolocalisation.
Le défi est de réussir à analyser les données tout en gérant l’important volume de celles-ci. Pour vous, les enjeux sont à la fois commerciaux et marketing. Parmi les bénéfices que vous pourrez en tirer, on retrouve de nouvelles opportunités de business, l’amélioration de l’expérience client ou encore l’optimisation des processus.
Par exemple, Amazon a utilisé la connaissance client pour mettre en place des recommandations. La police nationale française utilise la big data pour localiser les zones de criminologie potentielle.
D’après le cabinet IDC, la big data des entreprises françaises devrait représenter un marché de 652 millions d’euros en 2018. Sur 200 sociétés interrogées par l’organisme, 41% d’entre elles considèrent que la mise en place d’outils big data est très importante pour les données internes.
Ces chiffres cachent pourtant une autre tendance : 43% des moyennes et grandes entreprises françaises n’ont aucun projet de big data au cours de l’année 2017 (contre 23% en 2016). C’est ce que révèle un sondage mené par le Club Décision DSI auprès de 592 membres entre mars et avril 2017. L’enjeu pour les entreprises françaises est donc de se forger une culture de la donnée, notamment par l’intégration de nouvelles compétences.
Pour le moment, elles sont encore trop peu à s’en servir. En 2015, seules 11% des entreprises de plus de 10 personnes et 24% de plus de 250 personnes les exploitaient.
Les grandes entreprises, à la différence des PME-PMI, ont beaucoup de données. Par leurs capacités, elles disposent des ressources dédiées au développement de la mise en place d’outils big data. Parmi ces moyens, la composition d’un service sous la direction du CDO (Chief Data Officer).
La big data fait partie des enjeux majeurs pour l’avenir. Les entreprises restant à la marge prennent le risque de se voir dépasser par la concurrence. Le défi, et notamment pour les PME-PMI, est que toutes aient un système d’information avec une capitalisation sur la donnée client. Dans ce cadre, l’objectif est par exemple de prévoir un meilleur ciblage client ou encore des prévisions de vente affinées.
Le logiciel de gestion (ERP) Divalto infinity ou le CRM SwingMobility permettent de stocker les data. A travers des outils performants, vous disposez d’un système prêt à affronter le défi de la transformation numérique.
Cependant, la collecte d’informations ne peut se faire sans une réelle volonté d’ensemble et une organisation en interne. Il est donc nécessaire que chaque collaborateur participe activement.
L’intelligence artificielle est l’un des autres défis de demain ; pour lequel la donnée est indispensable.
La réforme de la facturation électronique en France, prévue pour entrer en vigueur à partir du 1er septembre 2026, connaît un tournant majeur.
La chronique « À l’écoute des entreprises » vous connaissez ? Divalto y a participé ! La voix de Divalto a résonné pendant un mois à travers des interviews du Directeur Général et de la Directrice Marketing et Communication.