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26 September 2025 –
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Le no-code et le low-code sont deux approches modernes du développement d’applications. Le no-code permet de créer des solutions entièrement visuelles, sans écrire une seule ligne de code. L’usager final s’appuie sur des interfaces intuitives et des modules prêts à l’emploi qu’il assemble pour donner vie à son application. Le low-code reprend cette logique mais laisse la possibilité d’intégrer du code lorsqu’un besoin plus complexe l’exige.
En pratique, le no-code s’adresse donc à un public de néophytes, des utilisateurs métiers ou des gestionnaires qui ne possèdent pas de compétences techniques mais souhaitent mettre en place rapidement des outils adaptés à leurs besoins. Le low-code, lui, cible davantage les équipes TI ou les analystes d’affaires qui cherchent à accélérer la livraison d’un projet, tout en gardant la souplesse d’ajouter du code personnalisé. L’un et l’autre partagent un objectif commun : démocratiser le développement d’applications.
Le mouvement no-code et low-code s’inscrit dans une volonté ancienne de rendre la programmation plus accessible. Dès les années 80, on voyait apparaître des générateurs de formulaires et des outils simples de personnalisation, mais limités. Avec l’essor de l’infonuage et des solutions SaaS dans les années 2000, les compagnies ont commencé à réclamer plus d’agilité et d’autonomie.
C’est véritablement à partir des années 2010 que ces plateformes ont pris leur envol, répondant à la multiplication des besoins en micro-applications et en automatisation. Aujourd’hui, elles se sont imposées comme une réponse concrète à la transformation numérique, aussi bien dans les PME que dans les grandes organisations.
Le premier avantage, c’est l’indépendance. Jusqu’ici, la création d’une application passait presque toujours par un développeur ou un prestataire externe, avec son lot de délais, de coûts et de risques de décalage entre le besoin exprimé et la solution livrée. Avec le no-code et le low-code, l’usager final reprend le contrôle : il connaît ses propres besoins et peut y répondre directement, plus vite et à moindre coût.
Le deuxième avantage réside dans la complémentarité avec les grands systèmes comme les ERP et les CRM. Ces plateformes répondent aux besoins globaux d’une compagnie, mais montrent parfois leurs limites lorsqu’il s’agit de gérer des cas très spécifiques liés à l’activité de la compagnie. Intégrer ces particularités peut exiger beaucoup de développement et alourdir inutilement le système.
Avec le no-code et le low-code, il devient possible de créer rapidement des micro-applications légères qui s’imbriquent autour de l’ERP ou du CRM. Elles comblent les manques, simplifient certains processus et assurent une circulation fluide des données avec les systèmes centraux. On ne remplace pas l’ERP ou le CRM : on les enrichit de manière plus simple, plus souple et plus rapide.
La démocratisation du développement ne doit pas conduire à une multiplication anarchique d’applications. Se lancer tête baissée, sans analyse préalable, peut mener à des incohérences, des doublons ou une mauvaise gestion des données. Avant de créer une application, il est essentiel de prendre du recul, de définir clairement ses besoins et de réfléchir aux processus d’affaires concernés. Le no-code et le low-code sont des outils puissants, mais ils doivent s’inscrire dans une démarche structurée et alignée avec la stratégie de la compagnie.
Le no-code et le low-code représentent une évolution majeure dans la manière de penser la transformation numérique. Ils offrent rapidité, autonomie et agilité, tout en permettant de tirer le meilleur parti des systèmes de gestion existants.
Chez Divalto, nous avons intégré cette approche avec Flexio, une solution no-code qui aide déjà de nombreuses organisations à modéliser leurs processus d’affaires, à automatiser leurs tâches et à compléter efficacement leurs ERP et CRM.